La transition vers un système électrique décarboné s’accélère : elle repose sur l’électrification des usages (mobilité, bâtiment, procédés industriels, numérique), le développement du solaire photovoltaïque, de l’éolien (terrestre et en mer), de l’hydroélectricité, du stockage et la modernisation des réseaux. Grâce à la relocalisation de ses moyens de production, la France poursuit un double objectif : reconquérir sa souveraineté énergétique, longtemps affaiblie par la dépendance aux énergies fossiles, tout en revitalisant le tissu industriel, les emplois et nos savoir-faire. Les métiers sont variés, en pleine croissance, et exigent des formations adaptées à tous les niveaux.
La filière des énergies renouvelables électriques en pleine croissance
Les énergies renouvelables sont une filière d’avenir, non seulement pour répondre aux urgences climatiques et aux enjeux de souveraineté énergétique, mais aussi comme moteur d’opportunités professionnelles et de dynamisme territorial. En 2024, la France comptait plus de 80 000 emplois directs dans les trois grandes filières électriques renouvelables : environ 49 500 dans le photovoltaïque, 25 600 dans l’éolien terrestre, et 7 800 dans l’éolien en mer. D’ici 2030, ces filières pourraient représenter plus de 100 000 emplois dans le cadre des trajectoires de déploiement de ces technologies fixées par la France et l’Europe. Il existe une multitudes de métiers que vous pouvez consulter sur ce site notamment dans les domaines de l’ingénierie, la construction et l’exploitation.
Des formations pour tous les niveaux
La diversité des niveaux de qualification est une caractéristique forte des métiers dans les EnR électriques : du CAP/BEP aux Bac Pro, BTS, licences professionnelles, jusqu’aux écoles d’ingénieurs. Les formations techniques sont particulièrement cruciales pour les métiers d’exécution (maintenance, installation, exploitation), alors que les métiers de conception ou de gestion requièrent des niveaux supérieurs. Le plan de formation national de la filière électrotechnique illustre l’effort institutionnel pour adapter les cursus aux enjeux du secteur : formation aux réseaux, aux systèmes électriques renouvelables, aux technologies de stockage, à la digitalisation des réseaux.